jeudi 12 avril 2007

Son quoi Sondage Bis Merci Guilou

« Le résultat du premier tour de l’élection présidentielle constitue-t-il "une formidable défaite pour les instituts de sondage", comme l’a déclaré M. Sarkozy [...] ?

La vérité est que les intentions de vote mesurées par les instituts de sondage depuis le début de l’année sont assez différentes du résultat final [...]

Faut-il en conclure que les sondeurs se sont trompés ? A cette accusation, ceux-ci opposent plusieurs arguments.

Le premier, classique, est que les sondages préélectoraux ne sont pas des prévisions, mais, selon l’expression traditionnelle, des photographies instantanées de l’opinion. Il se trouve, ajoutent-ils, que depuis 1958 les anticipations des sondeurs se sont globalement vérifiées le jour du scrutin. Ces succès ne doivent pas conduire à les apprécier selon un tel critère.

Le deuxième argument, non moins classique, consiste à souligner la marge d’erreur des sondages, qui est de 2 % à 3 % pour des échantillons de 1 000 personnes [...]

Troisième argument : jamais le nombre d’indécis, c’est-à-dire de personnes qui, tout en choisissant un candidat, affirmaient pouvoir encore changer d’avis, n’a été aussi important, augmentant même au cours de la dernière semaine[...]

Quatrième argument : les instituts ne se sont pas trompés sur les évolutions [...]

Que retenir de cette polémique ? D’abord que les instituts de sondage se sont heurtés à des difficultés techniques inattendues, que révèlent certaines incertitudes liées aux redressements et aux méthodes d’entretien [...]

La deuxième leçon de l’ "échec" des sondages est que la mobilité de l’électorat rend de plus en plus aléatoire le recours aux enquêtes d’opinion comme instrument de prévision. Cette utilisation a toujours été abusive, comme le répètent les sondeurs, mais elle trouvait jusqu’à présent un semblant de justification dans la relative adéquation entre les intentions de vote et les résultats réels [...]

Enfin, au-delà des effets supposés des sondages sur le vote du corps électoral, il reste que leur multiplication tend à transformer la campagne en compétition sportive, le débat politique passant au second plan tandis que se renforce la personnalisation du système. De ce point de vue, c’est la responsabilité des médias, autant et plus que celle des sondeurs, qui se trouve engagée. »

Bien vu... Seulement voilà : cet article de Thomas Ferenczi est paru - sous le titre " Les sondeurs, faux prophètes " dans l’édition du Monde du 25 avril... 1995.

Deux questions simples: Ces dérives sont-elles seulement dues à des « fautes professionnelles » ou bien celles-ci s’expliquent-elles par des causes plus profondes ? La critique professionnelle de la profession est-elle suffisante ?

Son quoi Sondage Merci Guilou

A propos de l’utilisation des sondages lors de l’élection présidentielle de 2002, Bernard Guibert s’interroge dans cette tribune libre sur leurs effets pervers et sur l’éventualité de leur appliquer le principe de précaution

Sondages et principe de précaution

Grâce à ma formation professionnelle [1], j’ai quelques lumières en statistique et en économie, compétences partagées avec quelques centaines de collègues. Mon travail dans le domaine de l’environnement m’a amené à réfléchir sur le principe de précaution, réflexion commune à des centaines de personnes, différentes des premières la plupart du temps. Par contre c’est avec des millions de citoyens que je suis pris d’un haut le cœur civique face aux effets pervers des sondages.

L’utilisation qui en a été faite me fait me demander si nous ne devons pas utiliser le principe de précaution. En effet les sondeurs étaient dans la même incertitude pour les résultats du premier tour des présidentielles que les écologistes vis-à-vis des changements du climat, de l’épidémie de la vache folle ou des effets à long terme des organismes génétiquement modifiés. Pour expliquer leur embarras les sondeurs parlent de volatilité de l’électorat. Dans tous les cas la statistique mathématique classique est prise en défaut puisqu’on ne peut pas raisonnablement calculer les probabilités d’occurrence des différents événements envisagés. On est donc en pleine incertitude radicale telles que l’a définie Keynes en 1921. On est bien donc dans le cas où il faut appliquer le principe de précaution.

Il y a quelque chose de nouveau dans l’élection du 21 avril.

Jusqu’alors en effet je protestais avec des airs entendus et condescendants avec les collègues contre le fait qu’on donnait un sens à des pourcentages alors que les fourchettes des erreurs étaient du même ordre de grandeur. Par exemple j’ai trouvé ridicule qu’on prétende donner une estimation, avec un chiffre après la virgule s’il vous plaît, du score d’Alain Lipietz autour de 3 % alors que c’est l’ordre de grandeur de la fourchette en question. Les statisticiens publics ricanaient de ces enquêtes bâclées par téléphone.

Les sondeurs se défendent en disant qu’il s’agit là d’une photographie qui ne préjuge pas des changements de comportements de dernière minute. Ils disent également qu’ils sont vrais en tendance mais pas pour les niveaux. Et pourtant ce sont ces derniers qui comptent. D’autre part on apprend qu’il y a des coefficients de redressement dont l’importance ne correspond pas aux souvenirs qui me restent de méthodologie statistique. Mais enfin, comme la médecine de Molière, on a pu changer tout cela.

Mais voilà, jusqu’à présent, après tout, même si les sondeurs se sont régulièrement trompés depuis 1995 comme le rappelle cruellement mais à juste titre le Canard enchaîné, s’ils n’étaient pas là, les journaux seraient bien embarrassés pour discuter des élections puisqu’il n’y a même pas de programmes ou bien ils sont tellement semblables que les différences ne peuvent même pas donner lieu à commentaires.

On est donc dans cette situation que décrit bien Jean Baudrillard d’un monde complètement virtuel où des commentaires savants de journalistes intoxiquent des sondeurs qui le leur rendent bien.

Le rire se fige néanmoins lorsque la comédie tourne à la tragédie.

Qu’est-ce que cela voudrait dire appliquer à des élections le principe de précaution ? On ne peut pas s’inspirer des abattages qu’on fait pour la maladie de la vache folle et suivre le général De Gaulle lorsqu’il considérait les Français comme des veaux ou Sloterdjik comme du bétail humain, ni invoquer les différentes métaphores qui vont de la peste jusqu’aux maladies infectieuses ou suivre le conseil de Bertolt Brecht de " dissoudre le peuple ". Faut-il interdire tout sondage ? Faut-il se contenter de revenir à la situation antérieure en interdisant leur publication un certain temps avant les élections ? Cela introduit une inégalité entre les citoyens. Il y a ceux qui ont les moyens de financer à titre privé des sondages. Il y a ceux qui vont consulter les sites Internet à l’étranger. D’autre part cela paraît contraire à la liberté d’information.

Un certain nombre de citoyens se réveillent bien tard et veulent intenter un procès aux instituts de sondage parce qu’ils découvrent ce que savent depuis toujours les statisticiens et que je rappelais plus haut : ils demandent que les instituts de sondage publient les fourchettes et les méthodes de redressement afin qu’ils n’abusent pas autant de la naïveté et de la crédulité de nos concitoyens. Je trouvais qu’ils n’allaient pas assez loin et je rêvais d’intenter un procès pour propagation de fausses nouvelles.

Mais s’agit-il de fausses nouvelles ? Une prévision par définition et par construction est toujours fausse. Donc publier des prévisions ne peut être assimilé à une tromperie délibérée.

Comme l’a expliqué un de mes collègues et amis, Marc Guillaume, dans son article dans Libération du samedi vingt-sept avril (Poker sondeur), il s’agit de " jeux stratégiques " et non pas d’un tirage au sort dans des urnes qui contiennent des boules de couleur. Ces boules ont le mauvais goût de changer de couleur au dernier moment en fonction de la couleur des boules que les sondeurs ont tirées. En d’autres termes au vu des sondages qui ont été publiés beaucoup d’électeurs se sont abstenus ou bien ont fait un vote qu’ils ont regretté une fois les résultats connus. Autrement dit si on voulait faire un sondage " scientifique " sur l’univers des opinions de nos concitoyens, il ne faudrait pas leur poser des questions sur leur futur comportement mais les interroger sur des hypothèses, des propositions " contrefactuelles ", comme disent les spécialistes des sciences cognitives ou de la philosophie analytique. Une proposition contrefactuelle, dans le langage ordinaire, c’est une proposition conditionnelle : " si..., alors.... "
La bonne question serait : " Monsieur,
si les candidats étaient dans tel ordre (numérotés de 1 à 16) quel serait alors votre propre vote ? "

Le problème est passionnant pour les statisticiens. Le nombre de cas à considérer est égal à factorielle 16. Or c’est un nombre très grand : 21 mille milliards (20.922.789.888.000 exactement). On imagine le temps qu’il faudrait pour administrer un tel questionnaire. La durée de vie de l’univers n’y suffirait pas. Par rapport à un tel nombre d’éventualités au fond la totalité des électeurs (41 millions) est un sondage quantitativement insuffisant puisqu’il est au 2 millionième ! Vous me direz qu’en réalité il n’y a de véritables problèmes que pour les premiers du classement des 16 candidats. Comment savez-vous que ce seront les premiers ? D’après les sondages... Je croyais qu’ils étaient faux...

Il faut donc enlever aux statisticiens leurs jouets, les milliers de milliards de mondes imaginaires possibles pour en revenir à ces millions de pauvres êtres humains réels mais inconstants.

Cette mise en abîme des sondages n’a d’autre but pédagogique que de faire mesurer que les bienfaits de cette technique sont désormais historiquement épuisés : il a fallu un demi siècle. En effet la publication des sondages interagit avec les réponses sollicitées. Est-ce que le processus, comme dans les prophéties auto réalisatrices des crises financières, est condamné à exploser ? Ce n’est pas fatal. Comme dans les concours de beauté, auxquels fait allusion Keynes, où il s’agit de deviner, non pas quelle est la femme qui est la plus belle, mais celle qui sera élue comme telle, moyennant un certain nombre de précautions qui sont étudiées par les sciences cognitives, le processus peut converger.
Mais cette fantaisie numérique montre que le modèle implicite des sondeurs n’est pas très flatteur pour la nature humaine et même un peu méprisant : à force de les traiter comme des boules muettes dans des urnes les citoyens se vengent : ils vont manifester dans la rue. Cela va encore fausser les sondages. Dans quel sens ? L’expérience montre que la rue fait peur aux électeurs. Mais ils prouvent le mouvement en marchant (sic !) en échappant ainsi à ceux qui prétendent rendre définitivement compte de leurs opinions comme si elles étaient fixées, une fois pour toutes, dans leur patrimoine génétique ou dans le pigment d’une boule de billard. Cela est congruent avec la représentation implicite qui est véhiculée par l’idéologie libérale sur le modèle du " marché électoral " : les individus ont un système de préférences fixé une fois pour toute. On peut alors se comporter avec eux comme le faisait le moine Mandel et faire des statistiques sur les opinions politiques comme si c’était des petits pois lisses ou des petits pois ridés. Et on a ce dispositif d’une interrogation à sens unique qui ressemble aux interrogatoires des commissariats de police : " C’est moi qui pose les question ici ! ". Ici c’est la théorie des jeux qui est instructive. Elle nous apprend en effet, à travers la fable du dilemme du prisonnier, que la coopération qui présuppose la communication et la confiance est un " jeu à somme positive ".

Mais si on en revient au point de vue d’Aristote qui faisait de l’homme un animal politique et doué de parole, l’un allant avec l’autre et réciproquement, alors il faut admettre que les citoyens n’ont pas des préférences mais des croyances et des opinions et qu’ils peuvent les réviser en discutant avec leurs semblables, bref par la délibération.

Des techniques se sont développées qui combinent les sondages et les délibérations pour permettre de dégager de manière plus raffinée et plus précise que les sondages d’opinion traditionnels ce que pense vraiment l’opinion publique : il s’agit des conférences de consensus qu’on utilise en particulier dans le domaine de l’environnement. L’expérience, par exemple celle de la conférence de consensus sur le changement climatique de février dernier, montre que les citoyens finissent par s’accorder sur un jugement commun grâce à des délibérations bien menées. Grâce à ces techniques on échappe à l’explosion combinatoire et on peut pronostiquer les résultats d’un concours de beauté pour faire référence à nouveau aux réflexions de Keynes sur l’instabilité des spéculations financières, instabilité qui peut être formellement transposée à celle des spéculations politiques. On pourrait donc imaginer que le service public de la télévision diffuse les délibérations et les conclusions de conférences de citoyens qui seraient tirés au sort selon des méthodes statistiques rigoureuses par des instituts de sondage. Comme en théorie des jeux tout le monde s’y retrouverait : la télévision qui donnerait des spectacles plus excitants que de mornes professions de foi à sens unique et soporifiques ; les instituts de sondage qui pourraient exercer leur métier sans échouer piteusement et sans avoir honte de faire leur boulot ; enfin la société civile qui recevrait l’information de qualité qu’elle est en droit d’attendre du service public pour exercer son devoir civique.

mercredi 11 avril 2007

Nicolas Police

Salut à tous,

Avant les éléctions, voilà une petite vidéo bien rigolote à regarder !

http://www.dailymotion.com/video/xr73w_nicolas-police

ML

Aux urnes citoyens !!!

Très bon clip à aller voir absolument et à transmettre à votre réseau !Les élections présidentielles approchent sérieusement et un clip a ététourné pour inciter la jeunesse au vote.
http://blpwebzine.blogs.com/politicshow/2007/04/gnration_engage_1.html#more

Question pour un champion.......

Question pour un champion :Indice : personnalité politique françaiseJe suis noble, issu d'une famille de barons hongrois qui a collaboréavec le régime nazi durant la guerre et a fui la Hongrie pour éviterd'être jugée pour collaboration après la Libération.Dans ma jeunesse je participe à des manifestations contre les étudiantsgrévistes.Contrairement à ce que j'essaye de faire croire je ne suis pas lecandidat de la « rupture » ou de la « nouveauté » en politique je suisentré en politique sous Giscard il y a 30 ans et j'ai été plusieursfois ministre, député, maire, président de Conseil Général.À l'époque de la catastrophe de Tchernobyl j'était déléguéinterministériel au nucléaire et c'est moi qui ai mis en place lacampagne de désinformation prétendant que le nuage de Tchernobyl s'estarrêté aux frontières de la France. J'ai fait cependant disparaître cetépisode de ma vie politique de ma biographie officielle sur le siteinternet du ministère de l'Intérieur.Ministre de l'économie durant une partie du gouvernement Raffarin, j'aidéfendu la rigueur et la baisse des dépenses publiques. J'ai réalisél'ouverture du capital d'EDF-GDF et me suis engagé à ce que jamais cetteentreprise ne soit privatisée. J'ai renié cet engagement en 2006 enprivatisant GDF, je suis donc un menteur.Ministre de l'Intérieur depuis 2002, j'ai mis en place de nombreuseslois liberticides et j'ai réussi à faire exploser l'insécurité alors quej'étais censé la faire diminuer. Je suis directement responsabledu déclenchement de la révolte des banlieues en 2005 par ma politiquerépressive et mes propos insultants envers les habitants de cesbanlieues.J'ai mis en place la loi CESEDA qui organise l'immigration choisie auprofit des capitalistes et j'ai mené la chasse à l'enfant en expulsantles enfants sans-papiers, parfois en les séparant de leurs parents.
être un maire d\'extrême-droite ayant été condamné à plusieurs\u003cbr /\>reprisespour incitation à la haine raciale. D\'ailleurs mon conseiller\u003cbr /\>politique, Patrick Devedjian, est l\'un des membres fondateurs\u003cbr /\>d\'Occident, ancien groupe d\'extrême-droite terroriste et antisémite.\u003cbr /\>J\'ai repris l\'un des slogans de Jean-Marie Le Pen « la France tu l\'aimes\u003cbr /\>ou tu la quittes » et je défends ses thèses que ce soit sur\u003cbr /\>l\'immigration ou l\'insécurité. Je me vante d\'ailleurs d\'avoir\u003cbr /\>l\'électorat du Front National pour moi.\u003cbr /\>Je suis un fervent partisan des États-Unis, de George Bush et les\u003cbr /\>néoconservateurs américains m\'apprécient beaucoup. Je suis pour la\u003cbr /\>guerre en Irak et je suis venu apporter mon soutien à mon ami Georges\u003cbr /\>Bush. Je me suis fait photographier lui serrant la main (photo qui\u003cbr /\>rappelle la sinistre poignée de main entre Pétain et Hitler) et, pour\u003cbr /\>paraître plus grand, j\'ai fait truquer cette photo (pratique qui\u003cbr /\>rappelle les modifications de photos dans un but de propagande réalisées\u003cbr /\>par Staline et Mao Tsé Dong).\u003cbr /\>Lors de l\'affaire Clearstream j\'était au courant depuis le début que mon\u003cbr /\>nom était présent dans les listings et j\'ai laissé faire dans le but\u003cbr /\>d\'apparaître comme une victime. J\'ai même déclaré que je\u003cbr /\>souhaitais voir « pendus à un crochet de boucher » ceux qui ont mis mon\u003cbr /\>nom sur les listings.\u003cbr /\>Il y a plusieurs mois, j\'ai dévoilé à la TV qu\'une opération\u003cbr /\>d\'arrestation de terroristes allait avoir lieu et j\'ai ainsi risqué de\u003cbr /\>faire échouer cette arrestation.\u003cbr /\>Dans une de mes visites électorale en Corse, aux frais du contribuable,\u003cbr /\>j\'ai utilisé pour moi le seul hélicoptère de l\'île. Un enfant s\'est le\u003cbr /\>même jour gravement blessé en randonnée et il est mort\u003cbr /\>car il n\'a pas pu être emmené aux urgences à temps, puisqu\'il n\'y avait\u003cbr /\>plus d\'hélicoptère disponible pour l\'y emmener...\u003cbr /\>Je suis, je suis...\u003cbr /\> _____\u003cbr /\>\u003c/div\>",1]
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J'ai fait obtenir la Légion d'Honneur à un de mes amis qui se trouveêtre un maire d'extrême-droite ayant été condamné à plusieursreprisespour incitation à la haine raciale. D'ailleurs mon conseillerpolitique, Patrick Devedjian, est l'un des membres fondateursd'Occident, ancien groupe d'extrême-droite terroriste et antisémite.J'ai repris l'un des slogans de Jean-Marie Le Pen « la France tu l'aimesou tu la quittes » et je défends ses thèses que ce soit surl'immigration ou l'insécurité. Je me vante d'ailleurs d'avoirl'électorat du Front National pour moi.Je suis un fervent partisan des États-Unis, de George Bush et lesnéoconservateurs américains m'apprécient beaucoup. Je suis pour laguerre en Irak et je suis venu apporter mon soutien à mon ami GeorgesBush. Je me suis fait photographier lui serrant la main (photo quirappelle la sinistre poignée de main entre Pétain et Hitler) et, pourparaître plus grand, j'ai fait truquer cette photo (pratique quirappelle les modifications de photos dans un but de propagande réaliséespar Staline et Mao Tsé Dong).Lors de l'affaire Clearstream j'était au courant depuis le début que monnom était présent dans les listings et j'ai laissé faire dans le butd'apparaître comme une victime. J'ai même déclaré que jesouhaitais voir « pendus à un crochet de boucher » ceux qui ont mis monnom sur les listings.Il y a plusieurs mois, j'ai dévoilé à la TV qu'une opérationd'arrestation de terroristes allait avoir lieu et j'ai ainsi risqué defaire échouer cette arrestation.Dans une de mes visites électorale en Corse, aux frais du contribuable,j'ai utilisé pour moi le seul hélicoptère de l'île. Un enfant s'est lemême jour gravement blessé en randonnée et il est mortcar il n'a pas pu être emmené aux urgences à temps, puisqu'il n'y avaitplus d'hélicoptère disponible pour l'y emmener...Je suis, je suis...

2007 pas sans nous !

Je n'ai pas pris l'habitude jusqu'à présent de transmettre mes incompréhensions, mes doutes et mes colères concernant monsieur Nicolas Sarkozy. Mais aujourd'hui, en lisant les propos du candidat de l'ump à propos des causes génétiques du suicide et de la pédophilie, je me sens obligé de vous communiquer mes plus sincères craintes et ma réelle peur de cet homme qui pourrait un jour amener ses pensées extrêmes au plus haut étage de la nation !

Ce mail n'a pas beaucoup d'ambition, mais j'invite tous les votants (et même les futurs) à réfléchir à ces propos et je souhaite que tous, pro-sarko, anti-sarko ou indécis-sarko puissiez me répondre et me faire partager vos points de vue ! La bise à tous et restons vigilants...
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-894367,0.html?xtor=RSS-3208
http://philomag.com/article,dialogue,nicolas-sarkozy-et-michel-onfray-confidences-entre-ennemis,288.php

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